En bande originale

Samedi 1er novembre, la mémoire du cinéma français s’est invitée à l’auditorium Stephan Bouttet. Intitulé La Nouvelle Vague… et après, le récital réunissait le pianiste Guillaume de Chassy et Stéphane Lerouge, figure incontournable de la musique de film.

Le public retrouvait Guillaume de Chassy après son Voyage d’hiver et Stéphane Lerouge, croisé la veille lors d’une rencontre à l’école de musique Maurice-Ravel. Les deux complices ont embarqué l’auditoire dans un dialogue entre piano et parole, érudition et émotion, réveillant les souvenirs d’une époque où Michel Legrand, Delerue ou Rezvani donnaient aux images la couleur du rêve et libéraient le cinéma français de son carcan illustratif.

©Yves Marzin

Sous les doigts de Guillaume de Chassy, les partitions de Michel Legrand, Georges Delerue ou Martial Solal retrouvaient leur éclat poétique, faisant fredonner le public. Stéphane Lerouge, intarissable conteur, ponctuait ces moments d’anecdotes savoureuses sur Truffaut ou Demy, d’un humour discret qui fit sourire la salle.

Noëmi Waysfeld, invitée surprise, a interprété « La chanson d’Hélène » avant d’offrir un ultime hommage à Barbara avec « Septembre (Quel joli temps) ». Un épilogue parfait pour ce récital qui tenait à la fois du ciné-concert et de la confidence, rappelant que la passion du cinéma, comme la musique, se partage autant qu’elle se transmet.

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