Erik Orsenna et Claire-Marie Le Guay

Création au Festival International de musique de Dinard

Présentation

TROIS AMOURS DE BACH
Musique et paroles

« Dans la famille Bach, c’est peu dire qu’on aime la musique. Dès le milieu du XVIe siècle, enfants et parents, hommes et femmes, tout le monde chante, joue et compose.
Mais qu’est-ce qu’un amour, s’il ne s’incarne ?
Deux femmes, deux épouses, ont illuminé la vie de Jean-Sébastien : Maria Barbara sa jeune cousine, et Anna Magdalena sa plus fervente admiratrice.
Claire-Marie Le Guay et Erik Orsenna vont vous raconter, en musique et paroles, l’histoire quotidienne de ces trois amours inséparables.
Elle est pianiste et auteure de deux livres, il est écrivain, fou de musique, et s’est mis au piano il y a six ans.
Tous deux vont vous donner à entendre l’œuvre que ces trois amours ont donné au monde. Qu’est-ce que l’art s’il n’élève la vie, et parfois la répare ? ».

Claire-Marie LE GUAY et Erik ORSENNA

 

Erik ORSENNA

Qui suis-je ? Comment répondre ? Voici ce que je sais :

Je suis né à Paris, le 22 mars 1947 (de mon vrai nom Eric Arnoult), d’une famille où l’on trouve des banquiers saumurois, des paysans luxembourgeois et une papetière cubaine. Après des études de philosophie et de sciences politiques, je choisis l’économie. De retour d’Angleterre (London School of Economics), je publie mon premier roman en même temps que je deviens docteur d’État. Je prends pour pseudonyme Orsenna, le nom de la vieille ville du Rivage des Syrtes, de Julien Gracq.

Suivent onze années de recherche et d’enseignement dans le domaine de la finance internationale et de l’économie du développement (Université de Paris I, École normale supérieure). En 1981, Jean-Pierre Cot, ministre de la Coopération, m’appelle à son cabinet. Je m’y occuperai des matières premières et des négociations multilatérales. Deux ans plus tard, je rejoins l’Élysée en tant que conseiller culturel (et rédacteur des ébauches de discours subalternes). Dans les années 1990, auprès de Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères, je traiterai de la démocratisation en Afrique et des relations entre l’Europe du Sud et le Maghreb. Entre-temps, j’ai quitté l’Université pour entrer, en décembre 1985, au Conseil d’État. Conseiller d’État depuis juillet 2000, je suis actuellement Conseiller d’État honoraire.

J’ai toujours voulu avoir un autre métier que l’écriture, d’abord pour être libre de donner le temps qu’il faut au livre. Le livre doit être le lieu de la liberté. J’écris chaque matin, pendant deux heures. Restent vingt-deux heures, largement de quoi s’occuper. Mes autres métiers me renseignent sur l’univers.

J’ai été élu, le 28 mai 1998, à l’Académie française, au fauteuil de Jacques-Yves Cousteau (17e fauteuil).

En plus de l’écriture, les voyages, la mer et la musique tiennent une place essentielle dans ma vie et dans mes livres. Ces passions, je les dois beaucoup à ma famille. Ma mère m’a donné la passion des histoires et de la langue française. Mon père, dont la famille avait une maison sur l’île de Bréhat, m’a enseigné la mer, les marées, les bateaux, les voyages au loin. Je préside d’ailleurs le Centre de la Mer (Corderie royale, à Rochefort).

J’entendais, de l’autre côté du mur, mon frère répéter inlassablement ses exercices de guitare. Et mon grand-père, qui me parlait de nos ascendances cubaines, esquissait de temps à autre, en dépit de sa corpulence, des pas de salsa. Je n’ai fait que prolonger ces héritages.

vendredi 14 juillet - 20H30
Théâtre Debussy, Palais des Arts et du Festival

Artistes

  • Claire-Marie Le Guay , Piano
  • Erik Orsenna , paroles